Entre 2018 et aujourd'hui, plus de 6 millions de diagnostics de performance énergétique (DPE) ont été réalisés pour le marché de l'ancien, avec une croissance significative récemment. La Loi climat & résilience impose des restrictions sur la location des biens classés G et F, avec une interdiction progressive prévue jusqu'en 2034.
En tant que spécialiste de l'achat et de la gestion de résidences secondaires en France, Prello s'est penché sur cette question pour identifier les villes touristiques les plus susceptibles d'être touchées par ces contraintes.
Contexte de l’étude Prello
Prello s'est appuyé sur des indicateurs tels que les données de l'Observatoire des territoires de 2018 pour connaître le nombre et le pourcentage de résidences secondaires par commune, ainsi que les données recensées par l'ADEME depuis janvier 2018, comprenant près de 6 millions de DPE réalisés pour le marché de l'ancien.
Les résultats de l'étude de Prello révèlent que les biens immobiliers classés F et G, considérés comme des passoires thermiques, représentent près de 20 % du parc immobilier. Alors que les résidences principales ayant une mauvaise performance énergétique font l'objet d'une interdiction de location depuis le 1er janvier 2023 pour les biens classés G+, les résidences secondaires pourraient également être soumises à des contraintes similaires à l'avenir.
Il est intéressant de noter que certaines régions bénéficient de climats plus cléments et sont donc moins touchées par le problème des passoires thermiques. Les régions telles que la côte basque, les Landes, la côte méditerranéenne et la Corse présentent peu, voire aucune, résidence classée F ou G.
Cependant, d'autres régions touristiques aux climats plus changeants ne sont pas épargnées par ce problème. Parmi elles, on retrouve la Côte d'Opale, le Pays d'Auge, la côte bretonne, le Perche, l'Alsace-Lorraine, la côte atlantique, les Alpes et le Périgord. Ce sont ces territoires qui comptent le plus grand nombre de passoires énergétiques parmi leurs résidences secondaires.
Pour aider les acheteurs potentiels à orienter leurs recherches dans les communes où investir, Prello a établi un classement des villes touristiques comptant au moins 4 200 habitants, avec un pourcentage élevé de passoires thermiques par rapport au nombre de résidences secondaires dans la zone. Trois territoires se démarquent particulièrement : les Alpes, la Côte Atlantique et le Pays d'Auge.
Les critères de l'étude : nous avons utilisé plusieurs indicateurs pour mener cette étude, notamment les données de l'Observatoire des territoires de 2018 pour le nombre et le pourcentage de résidences secondaires par commune, ainsi que les données de près de 6 millions de DPE réalisés entre janvier 2018 et aujourd'hui, recensés par l'ADEME pour le marché de l'ancien.
Le marché des résidences secondaires : état des lieux
Si les résidences principales mal notées sur le plan énergétique sont directement concernées par l'interdiction de location depuis le 1er janvier 2023, les résidences secondaires pourraient également être soumises à des contraintes similaires à l'avenir. Certaines régions touristiques sont moins touchées par les passoires thermiques en raison de leur climat, comme la côte basque, les Landes, la côte méditerranéenne ou la Corse.
Cependant, d'autres régions, telles que la Côte d'Opale, le Pays d'Auge, la côte bretonne, le Perche, l'Alsace-Lorraine, la côte atlantique, les Alpes ou encore le Périgord, sont plus exposées à ce problème.
Les villes les plus touchées par les passoires thermiques
Prello a dressé un classement des villes touristiques comptant au moins 4 200 habitants, avec un pourcentage élevé de passoires thermiques (DPE F et G) par rapport au nombre de résidences secondaires. Les trois régions les plus représentées dans ce classement sont les Alpes, la Côte Atlantique et le Pays d'Auge.
Classement des villes :
- Saint-Gervais-les-Bains (Alpes) : 28,29 %
- Aime-la-Plagne (Alpes) : 26,80 %
- Trouville-sur-Mer (Pays d'Auge) : 26,43 %
- Chamonix-Mont-Blanc (Alpes) : 26,09 %
- L'Île-d'Yeu (Côte Atlantique) : 23,36 %
- Bourg-Saint-Maurice (Alpes) : 23,22 %
- Saint-Hilaire-de-Riez (Côte Atlantique) : 22,18 %
- Noirmoutier (Côte Atlantique) : 20,68 %
- Saint-Jean-de-Monts (Côte Atlantique) : 20,58 %
- Bretignolles-sur-Mer (Côte Atlantique) : 20,13 %
Investir dans une passoire thermique : opportunités et contraintes
Avec les restrictions légales et les échéances à venir, investir dans des biens immobiliers classés F ou G offre à la fois des opportunités et des contraintes. Acquérir une résidence secondaire avec un DPE peu performant permet une plus grande marge de négociation, mais nécessite généralement des travaux de rénovation pour améliorer son efficacité énergétique.
En revanche, si l'objectif est d'acheter une résidence de vacances sans aucun travail à effectuer, il faudra prévoir un budget initial plus conséquent. Quel que soit le projet et la situation de l'acquéreur, Prello, en tant que pionnier de l'achat en copropriété de résidences secondaires en France, propose une solution clé en main permettant aux particuliers d'investir dans des biens optimisés sur le plan énergétique tout en réduisant les coûts.
La législation actuelle, telle que la loi climat & résilience, encadre de plus en plus les biens immobiliers destinés à la location, et cette réglementation pourrait bientôt s'étendre aux résidences secondaires. La performance énergétique est devenue un critère incontournable pour les acheteurs de résidences secondaires, en particulier dans le contexte de la location saisonnière. Les villes touristiques présentant un pourcentage élevé de passoires thermiques parmi leurs résidences secondaires sont principalement situées dans les Alpes, sur la Côte Atlantique et dans le Pays d'Auge.
Avec l'expertise de Prello, les particuliers peuvent faire les bons arbitrages et investir dans des biens immobiliers offrant un bon équilibre entre rentabilité et efficacité énergétique.